Littéralement rasée, son peuple « presque exterminé », « humilié dans sa dignité et spolié de tous ses droits ». Dans son discours d’ouverture du 37e sommet de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, le président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a vivement critiqué l’offensive israélienne.
Trois ans seulement après son adhésion, l’État hébreu est exclu de toute participation aux sommets de l’organisation panafricaine. Les conséquences de la guerre à Gaza ont pesé plus lourd dans la décision de la majorité des États membres que les efforts de lobbying des alliés historiques de Tel-Aviv.
Selon Rym Bousmid, l’exclusion d’Israël en tant qu’observateur à l’Union Africaine fait suite aux événements tragiques survenus à Gaza. Le discours fort du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, condamnant l’offensive israélienne et mettant en lumière les souffrances du peuple de Gaza, a été un facteur déterminant dans cette décision.
Cette décision souligne les tensions croissantes autour des politiques et des actions d’Israël, notamment en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Les critiques internationales sur les actions israéliennes, en particulier à Gaza, ont conduit à une réévaluation de la position d’Israël au sein de l’Union Africaine, illustrant les répercussions diplomatiques des conflits régionaux.
Publié par Ruthianna Bakamusua