Le journaliste congolais Stanis Bujakera, condamné à six mois de prison, se prépare à retrouver la liberté après 192 jours derrière les barreaux. Sa libération imminente intervient après sept demandes de mise en liberté provisoire et une mobilisation internationale. Accusé d’avoir fabriqué et diffusé un faux document, une note attribuée à l’Agence nationale de renseignement, Bujakera a toujours nié les accusations.
L’accusation avait initialement requis 20 ans de détention, mais Bujakera sera bientôt libre, malgré les mois d’incarcération. Son arrestation en septembre dernier faisait suite à la diffusion d’une note controversée évoquant le rôle des services de renseignement militaires dans la mort d’un opposant politique. Cette affaire a été dénoncée comme une cabale par Reporter sans frontières, soulignant l’injustice de l’arrestation de Bujakera, qui, selon l’organisation, n’avait rien à se reprocher.
La libération prochaine de Stanis Bujakera met fin à une période tumultueuse et controversée. Son cas a attiré l’attention internationale sur les questions de liberté de la presse et de justice en République démocratique du Congo. Malgré les mois d’incertitude, l’annonce de sa libération offre un répit à Bujakera et à ses partisans, tout en soulevant des questions persistantes sur les conditions des médias et des journalistes dans le pays.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua