Originaire d’Asie avant de s’étendre à travers le globe, la sologamie, ou le mariage avec soi-même, devient de plus en plus populaire. C’est un acte d’affirmation de soi, mettant en avant l’importance de l’amour-propre et du respect de soi. Les cérémonies de sologamie varient, allant de simples rituels privés à des événements plus élaborés impliquant famille et amis. Certaines personnes choisissent de prononcer des vœux devant un miroir, symbolisant leur engagement envers elles-mêmes, tandis que d’autres organisent des célébrations complètes pour marquer cette étape significative.
Les motivations derrière la sologamie sont diverses : certains y voient une réponse à la pression sociale pour se marier, d’autres considèrent cela comme un moyen de célébrer leur indépendance et leur autonomie. Quelle que soit la raison, la sologamie offre une alternative à la tradition du mariage conventionnel, remettant en question les normes sociales établies.
Cependant, cette tendance suscite également des interrogations et des défis. Certains s’inquiètent que cela puisse encourager un individualisme excessif et conduire à l’isolement social. D’autres se demandent si le mariage avec soi-même est réellement un substitut satisfaisant à une relation épanouissante avec un partenaire.
Malgré ces débats, la sologamie continue de gagner en popularité, reflétant un changement culturel profond dans la façon dont la société perçoit l’amour, le mariage et les relations. Alors que de plus en plus de personnes choisissent de s’engager avec elles-mêmes, la sologamie pourrait bien devenir une composante permanente du paysage matrimonial moderne. Une véritable application de l’adage : « Vaut mieux être seul que mal accompagné »
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua