Google, tout comme Microsoft, fait face à une augmentation notable de ses émissions de CO₂ en raison de l’utilisation intensive de l’intelligence artificielle (IA). L’essor des modèles d’IA de plus en plus sophistiqués et leur déploiement à grande échelle entraînent une consommation énergétique accrue, contribuant ainsi de manière significative aux émissions de carbone.
Une Consommation Énergétique Élevée
La formation et l’inférence des modèles d’IA consomment énormément d’énergie. Chez Google, environ 60 % de l’énergie utilisée par l’IA est consacrée à l’inférence, c’est-à-dire aux prédictions et aux réponses aux nouvelles données, tandis que 40 % sont utilisés pour la formation des modèles. L’inférence est particulièrement énergivore car elle est exécutée des millions de fois pour répondre aux demandes des utilisateurs, souvent surpassant la consommation d’énergie de la formation initiale.
Impacts Environnementaux
L’augmentation des émissions de CO₂ associée à l’IA pose un défi majeur pour les entreprises technologiques cherchant à réduire leur empreinte carbone. Les centres de données, qui hébergent les modèles d’IA, nécessitent des quantités massives d’électricité, souvent provenant de sources non renouvelables. Par exemple, les centres de données de Google et de Microsoft consomment des quantités significatives d’énergie, contribuant ainsi à des niveaux élevés de CO₂.
Mesures Pour Réduire l’Impact
Pour contrer cette tendance, les entreprises technologiques explorent plusieurs solutions. Parmi elles, l’utilisation accrue des énergies renouvelables dans les centres de données, une meilleure gestion des ordinateurs pour optimiser l’efficacité énergétique, et la transparence sur la consommation d’énergie et les émissions de carbone. Microsoft, par exemple, vise à fonctionner entièrement à l’énergie renouvelable d’ici 2025, tandis que Google a déjà atteint cet objectif pour plusieurs de ses centres de données.
Conclusion
L’impact environnemental de l’IA est un problème croissant auquel les entreprises technologiques doivent faire face. La transition vers des sources d’énergie plus propres et des pratiques de gestion plus efficaces est cruciale pour réduire les émissions de CO₂ et minimiser l’empreinte carbone de ces technologies avancées.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua