Ce lundi 2 septembre 2024, la rentrée scolaire s’annonce sous un jour sombre. Les enseignants, réunis en Assemblée générale, ont pris la décision historique de boycotter la reprise des cours, un acte fort qui vise à attirer l’attention du gouvernement sur des revendications jugées essentielles pour l’avenir de l’éducation nationale.
Dans un communiqué diffusé largement, les enseignants ont exprimé leur détermination à faire entendre leurs voix face à une situation qu’ils jugent intenable. Leur mot d’ordre est clair : non seulement ils demandent une réévaluation de leurs conditions salariales, mais ils exigent également une véritable reconnaissance de leur rôle au sein du système éducatif.
Ils ont listé plusieurs points cruciaux qui doivent être abordés :
– Convoquer les travaux sur la politique salariale : Ils exigent une table ronde avec toutes les parties prenantes pour discuter des conditions de rémunération qui n’ont pas été révisées depuis trop longtemps.
– Nouveau barème salarial : La demande d’un nouveau barème salarial est essentielle pour garantir une rémunération équitable et pour renforcer la gratuité de l’enseignement au niveau primaire.
– Rémunération des enseignants NU et NP : Les enseignants souhaitent que les véritables professionnels de l’éducation soient payés à leur juste valeur, sans distinction.
– Retraite digne et honorable : Ils réclament également une retraite qui reflète leur engagement et leur dévouement au fil des années.
– Valorisation de la fonction d’Inspecteur de l’enseignement : La reconnaissance du rôle des inspecteurs est perçue comme un élément clé pour améliorer la qualité de l’éducation.
ECe boycott ne se limite pas à une simple grève ; il s’agit d’un mouvement national qui appelle tous les enseignants à respecter cet appel sur l’ensemble du territoire. Les syndicats éducatifs, soutenus par une large frange de la population, espèrent que cette action incitera le gouvernement à prendre des mesures concrètes et rapides.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua