En janvier, une histoire a circulé selon laquelle l’administration Trump aurait empêché une dépense de 50 millions de dollars destinée à l’achat de préservatifs pour Gaza. Cette affirmation, relayée par certains médias, a suscité des questions et a rapidement été mise en doute par plusieurs experts. L’USAID, l’agence chargée de l’aide étrangère des États-Unis, n’a fourni aucun financement pour des programmes de préservatifs à Gaza entre 2021 et 2023. Les déclarations contradictoires ont alimenté la confusion autour de ce sujet.
Peu après, Donald Trump a réagi en amplifiant l’histoire. Il a modifié la somme évoquée, la portant à 100 millions de dollars, mais cette nouvelle version de l’histoire est restée floue. Selon Trump, cet argent aurait été destiné au Hamas, mais aucune preuve concrète n’a été présentée pour justifier cette affirmation. De plus, il est difficile de comprendre pourquoi Trump aurait doublé le montant initialement annoncé, surtout si l’on considère que l’administration avait gelé l’aide étrangère, selon les premières informations.Cette histoire a pris une autre tournure lorsque Elon Musk a partagé les informations sur sa plateforme X (anciennement Twitter). Il a fini par reconnaître l’erreur, admettant que certaines de ses déclarations étaient inexactes. Un journaliste a aussi soulevé une hypothèse selon laquelle les fonds en question pouvaient concerner la province de Gaza au Mozambique, et non la bande de Gaza en Palestine. Cependant, cette hypothèse a rapidement été démentie.
Les données officielles de l’USAID confirment que l’aide des États-Unis pour les préservatifs dans le monde entier en 2023 s’élevait à 8 millions de dollars, et aucune aide n’a été attribuée à Gaza. En revanche, le Mozambique, qui lutte contre des problèmes de santé comme le VIH, a reçu des fonds pour des programmes de santé, mais pas pour l’achat de préservatifs. Cette confusion semble être liée à un mélange d’informations concernant différents programmes de financement. Elon Musk aurait reconnu par la suite avoir avoir diffusé ces informations erronées concernant ces fonds.