BALAFON : Échos d’ancêtres, héritage du futur

Bien plus qu’un xylophone, le balafon est le cœur vibrant d’une Afrique ancestrale, un murmure de voix lointaines. Ici, on l’appelle bala ou balani, mais partout, il est la musique de l’âme.On ignore quand le balafon a chanté sa première note. Né, dit-on, au cœur du royaume Mandingue, son histoire, gravée par les griots, est profonde comme les racines des arbres sacrés.

Sculpté dans le bois de rose ou le kpalaga, il repose sur des calebasses, humbles fruits devenus résonateurs. Une peau d’araignée vibre, insufflant une âme au son.Tissé de la vie de ceux qui l’écoutent, le balafon résonne lors des fêtes et cérémonies. Ses mélodies accompagnent contes et légendes transmis de génération en génération. Il est l’instrument sacré des griots, musiciens-poètes, gardiens de la mémoire.

Chaque balafon a sa propre voix. Diatonique ou pentatonique, il est le reflet d’un village, d’une culture.Aujourd’hui, il résonne au-delà de l’Afrique, adopté par des musiciens du monde entier.

Le balafon, instrument vivant, se réinvente sans perdre son âme. Il demeure un trésor unique, porteur d’histoires et de culture.

Leave a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *