TROIS FIGURES INCROYABLES DU CINÉMA INSPIRÉS DES MYTHES AFRICAINS

Alors que les mythologies du monde tels que Arthurienne, Romaine, Nordique, japonaise ou Egyptienne ne sont plus à présentés. Par leurs multiples représentations ou adaptation dans le cinéma, les jeux vidéo, les romans etc., ils ont pu s’imposer dans le monde, devenant des figures incontournable de la pop culture.

Pourtant, alors que les traitions et culture de l’Afrique Subsaharienne commence à se faire connaitre de par son extrême diversité, nous retrouvons certains mythes dans le cinéma américain ou occidentale !

Parmi les grandes inspirations de mythologie africaine retrouvée dans le cinéma européens et assurément Kirikou !

Kirikou et la Sorcière est un long métrage d’animation franco-belgo-luxembourgeois réalisé par Michel Ocelot sorti en 1998. Adapté d’un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l’intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l’aide de ses pouvoirs maléfiques et d’une armée de fétiches. Plusieurs mythes sont utilisés dans ce film d’animation, notamment l’utilisation des fétiches fait par la sorcière Karaba ! Par le canal de ce film, les cultures animistes de l’Afrique furent connues aussi bien par les petits et les grands.

Dans le cinéma américain, l’une des grandes figures issues d’une inspiration de mythologie africaine est la princesse et la grenouille de Walt Disney Picture. Dans cette interprétation une afro-américaine vivant à la Nouvelle-Oléane nommé Tiana, fait la rencontre du Prince Naveen après que celui-ci ait été transformé en grenouille par un sorcier Vodou. La magie utilisée par le grand sorcier Faciller est le vodou qui fait référence à la mythologie du Bénin, où le Vodou est un culte animiste greffé sur la croyance d’un esprit de mort revenant dans le monde de vivant pour tourmenter et protéger la population.

Les enfants de la terre purent connaitre quelques aspects de la mythologie africaine tant dis que les petites filles en Afrique, avaient enfin une princesse Disney a qui elles pouvaient s’identifier.

Mais ce n’est la seule adaptation cinématique américaine qui fait intervenir l’usage de l’animiste et de la mythologie africaine. En troisième lieu, nous avons le célèbre et incontournable Black Panther.

Black Panther, ou Panthère noire au Québec, est un film de super-héros américain coécrit et réalisé par Ryan Coogler, sorti en 2018. Adapté du personnage de Marvel Comics T’Challa alias Black Panther (interprété par Chadwick Boseman), il s’agit du dix-huitième film de l’univers cinématographique Marvel et du sixième de la phase trois.

Dans ce film adapté d’une bande dessiné, cinq tribus s’installèrent dans la région et fondèrent la nation du Wakanda. Elles étaient toujours en guerre entre elles jusqu’à ce qu’un guerrier, guidé par une vision de Bast, la déesse panthère, découvre les propriétés de « l’herbe-cœur » et augmente ses capacités physiques après l’avoir ingérée. Devenu le premier Black Panther, il unifia les tribus (à l’exception des Jabari, qui décidèrent de s’exiler dans les montagnes), et une ère de prospérité commença au Wakanda.

L’inspiration n’est pas seulement portée sur les mythologies africaines mais aussi sur les histoires de fondations des différents empires et royaume localisé en Afrique Subsaharienne. Pour la mythologie africaine, on retrouve dans black Panther, les influences de morts chez les vivants mais aussi la possibilité de pouvoir échanger directement avec les défunts.

Sachant que dans  la plupart des cultures africaines, y compris les cultures bantoues, la vénération des morts joue un rôle prépondérant. Selon elles, les esprits des morts continuent à errer dans le monde et peuvent influencer les vivants. Cette existence spirituelle n’est généralement pas considérée comme éternelle ; les esprits des morts vivent aussi longtemps qu’il y a quelqu’un qui se souvient d’eux. En conséquence, les rois et les héros, qui sont célébrés par la tradition orale, vivent pendant des siècles, tandis que l’esprit du commun des mortels peut disparaître après quelques générations.

 Et alors que le monde se laisse de plus en plus portés par le mouvement et intègre les cultures et mythologies africaine dans la pop culture, seuls 44 % des pays africain disposent de commissions cinématographiques nationales et 55 % seulement ont des politiques de soutien à l’industrie cinématographique. L’Afrique est de loin le continent le plus mal desservi en matière de distribution cinématographique, avec seulement un écran pour 787 402 personnes.

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