Tous les Congolais connaissent de nos jours les diverses richesses que possède le pays. Et sont conscients de leur mauvaise exploitation et répartition au sein de la communauté, qui permet aux étrangers d’en tirer parti. Pourtant, malgré leurs plaintes et revendications, très peu de Congolais connaissent les rudiments de l’extraction de minerai alors que cela fait intégralement partie de notre culture.
Et de ce manque d’information découle le problème de radioactivité qui est le phénomène physique par lequel des noyaux d’atomes instables se transforment spontanément en d’autres atomes en émettant simultanément des rayonnements, c’est-à-dire des particules de matière.
Avec la tristement célèbre histoire du village Minamata au Japon, où les intoxications dues à l’exploitation minière a fait naître une maladie, portant le nom du village, qui a touché durant des décennies des milliers d’habitants des pourtours de la baie de Minamata. Des malformations congénitales ou moins lourdes, handicaps divers ou multiples, enfants mort-nés.
Et avec toutes les exploitations minières en République démocratique du Congo, légale ou de contre-bande, plusieurs personnes peuvent être touché par la radioactivité, notamment dans la mine de Shinkolobwe, et rependre des maladies au sein de leurs communautés. D’autant plus si cela se répand dans les sources d’eaux environnementales.
L’État congolais prend des mesures en faisant un suivi dans les mines et donne des préventions aux mineurs. Mais encore aujourd’hui, cela ne suffit pas, car certaines personnes ont manifesté des symptômes ressemblant à la maladie de Minamata, notamment les enfants naissants avec des malformations congénitales.