L’excision en Gambie : Une Tradition Douloureuse sous le Feu des Débats Politiques

Au cœur de l’Afrique de l’Ouest, la Gambie, petit pays enclavé au bord de l’océan Atlantique, est le théâtre d’une lutte acharnée contre une pratique profondément enracinée : l’excision. Cette tradition séculaire, perpétrée au nom de la culture et de la tradition, impose des souffrances indicibles aux femmes et aux jeunes filles. Face à cette réalité déchirante, les députés gambiens ont lancé un débat crucial visant à interdire cette pratique barbare, conscient des effets néfastes qu’elle engendre sur la santé et le bien-être des femmes.


Comprendre l’Excision : Une Violation des Droits Fondamentaux des Femmes

L’excision, également connue sous le nom de mutilation génitale féminine (MGF), est une pratique qui consiste à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins. Cette procédure, souvent effectuée sans anesthésie par des praticiens non qualifiés, entraîne des conséquences physiques, psychologiques et émotionnelles dévastatrices pour les victimes.

Les conséquences de l’excision sont nombreuses et graves. Sur le plan physique, les victimes peuvent souffrir de complications telles que des infections sévères, des douleurs chroniques, des problèmes urinaires et menstruels, voire même la mort. Sur le plan psychologique, les survivantes de l’excision font face à des traumatismes profonds, tels que l’anxiété, la dépression, les troubles de stress post-traumatique (TSPT), et une perte de confiance en soi.

Malgré les efforts déployés par les gouvernements et les organisations internationales pour mettre fin à l’excision, cette pratique persiste encore dans de nombreux pays à travers le monde, y compris en Gambie. Les pressions sociales et culturelles, combinées à un manque d’éducation et de sensibilisation, alimentent la perpétuation de cette tradition néfaste.


Dans cette lutte pour l’égalité des sexes et la protection des droits des femmes, les voix féministes résonnent avec force, appelant à une action immédiate pour mettre fin à l’excision. Ces défenseurs des droits humains plaident en faveur de politiques et de lois strictes interdisant cette pratique barbare, tout en mettant l’accent sur l’éducation, la sensibilisation et le soutien aux survivantes.

En Gambie et au-delà, l’excision demeure un défi majeur dans la lutte pour l’égalité des sexes et la protection des droits des femmes. Alors que les députés gambiens prennent des mesures pour interdire cette pratique douloureuse, il est impératif que la communauté internationale se mobilise également pour mettre fin à cette violation des droits fondamentaux des femmes. Ensemble, nous pouvons créer un avenir où chaque femme et chaque fille vivent libres de la menace de l’excision, où leur intégrité physique, mentale et émotionnelle est respectée et protégée.

Empreintemag RDC, 1er magazine Congolais

Publié par Ruthianna Bakamusua

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