Le dénouement des primaires au sein de l’Union sacrée de la nation (USN) a abouti à la désignation de Vital Kamerhe, un vétéran de la politique congolaise, en tant que candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. Cette décision fait suite à une compétition serrée avec Christophe Mboso, l’actuel président de la chambre basse, et Modeste Bahati, ancien président du Sénat. Kamerhe, choisi par Félix Tshisekedi, président de la République, confie qu’il n’avait pas sollicité cette candidature, mais qu’il a accepté de se porter candidat en raison de son engagement envers le Parlement et les enjeux régionaux du Grand Lac.
L’expérience des primaires n’a pas été simple pour Kamerhe, qui a admis la tension palpable durant le décompte des votes. Cependant, il souligne que les politiciens sont habitués aux revers comme aux succès, citant l’exemple de François Mitterrand qui a mis 21 ans avant d’accéder à la présidence française. Kamerhe voit son retour à la présidence de l’Assemblée nationale comme une mission de réhabilitation de cette institution, souhaitant restaurer son prestige et son autorité.
En tant que candidat, Kamerhe projette de rehausser le statut des députés nationaux et d’intensifier le contrôle des actions gouvernementales. Il insiste sur le respect des institutions républicaines et exprime sa loyauté envers le chef de l’État, tout en rappelant l’importance de la séparation des pouvoirs. Cette décision de candidature intervient dans un contexte crucial pour la RDC, où le leadership au sein de l’Assemblée nationale pourrait jouer un rôle déterminant dans la résolution des défis politiques et sociaux du pays.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua