Lors d’une réunion cruciale avec les députés de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, le président Félix Tshisekedi a pris des mesures radicales pour réorganiser l’Assemblée nationale dans un contexte politique tendu. Au cours de cette réunion, Justin Bitakwira a ouvertement exprimé son désaccord concernant le retour de Christophe Mboso au sein du bureau de l’Assemblée nationale.
En soutien à la position présidentielle sur les dissensions au sein de l’Union Sacrée, Bitakwira, une figure politique respectée pour ses prises de position tranchées, a déclaré :
“Notre peuple est prêt à faire face au retour de la Covid, mais pas à celui de Monsieur Mboso au bureau permanent de l’Assemblée nationale.”
Cette déclaration a retenti dans une salle déjà tendue. Le président Tshisekedi a souligné les défis majeurs auxquels fait face cette législature, notamment la sécurité, les questions sociales et le chômage des jeunes, insistant sur la nécessité d’une solidarité collective pour les surmonter.
La réunion s’est déroulée dans un contexte de querelles internes et de manœuvres politiques autour de la composition de l’Assemblée nationale. Depuis la réélection de Tshisekedi en décembre et son investiture en janvier, la République démocratique du Congo est toujours sans gouvernement en fonction. La nomination de la Première ministre en avril n’a pas pu être confirmée en raison du blocage de l’Assemblée nationale. La lutte pour la présidence de l’Assemblée nationale oppose Christophe Mboso, président sortant du Bureau d’âge, et Vital Kamerhe, candidat désigné par la coalition au pouvoir.
Pour remédier à cette impasse, le président Tshisekedi a ordonné la suspension du vote pour l’élection du Bureau permanent de l’Assemblée, la restructuration de la liste des candidats et a même évoqué la dissolution de l’Assemblée nationale si les pratiques contestables persistent. Il a également insisté sur une représentation équitable des provinces et des femmes dans la nouvelle liste de candidats.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua