Le Tchad se prépare à une élection présidentielle cruciale, mettant fin à trois ans de gouvernance militaire. L’affrontement oppose le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte, à Succès Masra, Premier ministre rallié au régime. Malgré l’appel de l’opposition au boycott, les électeurs se rendent aux urnes dans un contexte de répression et de contestations.
La participation des citoyens est mitigée, reflétant une incertitude quant à l’issue du scrutin. Initialement considéré comme favori, Déby doit désormais faire face à une concurrence inattendue de la part de Masra, mobilisant un soutien populaire croissant.
Les deux candidats expriment leur confiance en une victoire dès le premier tour, mais des doutes persistent quant à la crédibilité du processus électoral. Les tensions politiques et les violations des droits de l’homme alimentent les craintes quant à la légitimité du résultat final.
Une éventuelle victoire de Masra marquerait un tournant dans l’histoire politique du Tchad, en tant que première transition pacifique du pouvoir. Dans un contexte régional instable, marqué par le retrait progressif des forces internationales, l’issue de cette élection revêt une importance capitale pour l’avenir du pays.
Les résultats officiels sont attendus pour le 21 mai, avec la possibilité d’un second tour le 22 juin. Entre espoirs de changement et inquiétudes quant à la stabilité politique, le Tchad se trouve à un moment décisif de son histoire.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua