Le procès des attaques du 19 mai 2024 en République Démocratique du Congo, visant des institutions clés telles que la résidence du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et le Palais de la Nation, a débuté à la Prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Ces attaques ont été perçues comme une tentative de coup d’État, entraînant l’arrestation de cinquante-trois suspects. Les accusations portées contre eux incluent l’attentat, le terrorisme et le financement du terrorisme.
Lors des audiences, les accusés ont présenté diverses requêtes, notamment des demandes de liberté provisoire. Cependant, la Cour a rejeté plusieurs de ces demandes, arguant de la gravité des accusations et de la nécessité de garantir la sécurité publique et l’intégrité du procès. Le tribunal a également soulevé des préoccupations concernant les éventuelles défaillances des services de renseignement et les complicités au sein de l’appareil de l’État, ce qui a suscité des appels à la responsabilité et à la transparence dans cette affaire sensible.
Le procès, qui se poursuit, est suivi de près tant au niveau national qu’international, et il pourrait avoir des implications significatives pour la stabilité politique et la sécurité nationale de la RDC.
Empreintemag RDC, 1er magazine congolais
Publié par Ruthianna Bakamusua